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EN VRAC Pensée du jour

Ce qui me vient le matin, au réveil.

6 mars 2018
Vieillir est intéressant. Ce qu'on perd à l'extérieur on le gagne à l'intérieur.

 

 

10 mars 2018

 

L’influence perverse du mental, de la pensée.

Ce qui me fait peur est de savoir que je suis influençable Comme tout le monde,

 

et que cette influence passe par la logique de la pensée.

Si une personne me dit : les femmes sont inférieures.
Je sais que ce n’est pas vrai. Je vais en rire et me dire: - Quel imbécile.

Si 10 personnes me disent la même chose. Je lève les yeux au ciel et me dis :
-C’est une secte d’imbécile.

Si dans les journaux je lis le même énoncé précédé de : une étude démontre…
Je vais me dire; - Ben voyons donc ! Sur quoi se basent-ils ?

Et je vais le lire juste pour voir.
Je vais me dire que cela cache une publicité comme cela arrive souvent.

Si mon entourage me dit que les femmes sont inférieures, je vais répondre
-Ah oui ? Vous avez trouvé ça dans une boîte de céréales ?

Et la polémique va commencer, chacun cherchant à convaincre l’autre.

Si mes amis proches, des gens que j’aime me disent la même chose, je vais commencer

à dialoguer avec une ouverture de ma part pour comprendre, savoir pourquoi ils sont si

convaincus. Parce que, etc.

Avec la logique, on peut cautionner les pires saloperies.
La répétition du même énoncé fait que le mental s’y habitue.
Parce que c’est logique, ça tombe sous le sens pour le mental
qui est constitué de la même structure.

Et si en plus et c’est le plus grave de la chose, si la personne que j’aime
me dit que les femmes sont inférieures avec sincérité, preuves logiques à l’appui,
je vais sentir qu’elle est sincère, donc elle dit peut-être vrai.
Le danger est lorsque la logique s’allie à la sincérité du cœur.

 


Et il y a plus grave : la peur.
Peur d’être rejetée par la personne que j’aime le plus au monde,
si je ne suis pas ou ne para
ît pas d’accord.
Alors je laisse faire, statut quo. Je ne cautionne pas et je ne critique pas.
Au fond de moi, je sais que c’est faux. Tout mon être crie que c’est faux.
Mais comment faire quand mon entourage, que je vois comme le monde réel, me dit le contraire ?


Les saloperies en ce monde ont toutes été cautionnées par la logique de la pensée
allié à la sincérité du cœur.
Les nazis étaient sincères. Ça donne froid dans le dos.


Notre pire ennemi est la pensée, et ce, au niveau mondial. Nous sommes programmés pour accepter n'importe

quelle doctrine, même si elle est contraire à notre éthique personnelle quand on se laisse
inluencer par des gens contaminés. Ils sont sincères comme les nazis étaient sincères dans leur croyance.

C'est cette sincérité qui nous convainc. Le mental arrange les choses pour que les choses illogiques deviennent logiques.

Ainsi, on peut me convaincre que les femmes sont inférieure même si je sais que c'est faux.

À cause de la logique allié  à la sincérité.

Hallucinant.



Comment faire ?

Le mental, la pensée est comme un bébé qui braille.

 

On agite un hochet et il est capté par le nouvel événement. Il en oublie la raison de ses pleurs.
Les publicitaires le savent bien.

 



Trouver le bon hochet.

 

 

Si je rencontre une personne qui me dit : ce n'est pas vrai, les femmes ne sont pas inférieures.

Wow ! Un être qui pense comme moi dans ce monde froid.

C'est comme une roue tournant à plein régime dans un seul sens, qui bute sur un grain de sable.

Pas étonnant que les dictatures s'attaquent en premier au simple citoyen qui se permet de contredire.

Car ceux qui dirigent les dictatures savent bien que moi, vous, le voisin, avons le même pouvoir de persuasion. Et même

cette pensée voyage d'autant plus vite lorsqu'elle rencontre des gens qui ressentent la même chose au tréfond de leur coeur.


Nous avons le pouvoir de choisir nos hochets.

 

EN CONSTRUCTION

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